Plutôt que d’acheter des cartes postales sur les lieux de villégiature, je les fabrique sur place. je peux voyager léger tout en dessinant, c’est plus économique (bien que pas sur), plus personnel et je peux inventer plein de références : au paysage, à une mythologie, titre stupide ou énigmatique tel un Koan Zen involontaire, qualificatif plutôt déplaisant sur un lieu et des gens qui l’habitent, calembour douteux, clin d’oeil à quelque caractère du destinataire et surtout noms d’animaux.
Ces cartes évoquent des loups,des tanches, des serpents, des buses, des prédicateurs, des engrenages pourris, le 11 septembre à Disneyland, des pays où il y a des abrutis, où l’on pousse des cris, où l’on prend des bains de minuit, où il y a des démons qui vous emmènent jusqu’au bout de la nuit, etc. etc. etc.